Afin de rendre la vie plus facile aux cultivateurs et agriculteurs, on sélectionne des graines prêtes à être semées : les semences. Considérées comme le premier intrant de la culture, leur rôle est essentiel. C’est pourquoi le choix des semences de céréales est une étape cruciale pour la réussite de votre récolte. Mais quels sont les critères pertinents sur lesquels se baser dans ce choix ? Dans cet article, on vous donne quelques conseils en ce sens pour que votre récolte soit une réussite.
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Premier critère : la variété de la céréale
Cela peut paraître évident lorsqu’on parle de semences de céréales, mais c’est toujours bon à rappeler : il existe de nombreuses variétés qui disposent chacune de caractéristiques précises. Que ce soit du blé, de l’orge, de la luzerne, de l’avoine ou encore du seigle, il y a des différences en termes de précocité, de productivité ou bien de tolérance au stress hydrique.
Si vous n’êtes pas un expert en la matière, le plus simple au début est d’observer les espèces de céréales présentes dans votre région. Le climat joue en effet beaucoup sur le choix des semences et dites-vous que la sélection de certaines variétés par d’autres agriculteurs n’est certainement pas le fait du hasard.
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Second critère : l’origine des semences
En France, il y a une certaine réglementation concernant la commercialisation de semences agricoles. Lorsqu’on est un professionnel qui souhaite en vendre auprès d’autres professionnels, il est notamment nécessaire d’inscrire les variétés dans le catalogue officiel des variétés. Il faut en effet s’assurer que la variété candidate est nouvelle et n’a pas déjà été brevetée.
Dans les faits, il existe deux grandes catégories de semences : les semences certifiées et les semences fermières. Si vous ne souhaitez prendre aucun risque, ce sont les semences certifiées qu’il vaudra mieux privilégier puisqu’elles sont produites par des organismes spécialisés qui garantissent leur pureté variétale, leur santé et leur traçabilité. Toutefois, pour des raisons de coût, les semences fermières (qui sont produites directement par les agriculteurs) ont le vent en poupe à l’heure actuelle.
Les risques de contaminations et de non-conformité sont bien réels cela dit : prudence donc !
Troisième critère : le mode de production des semences
Ce dernier critère semble étonnant, mais la qualité des semences se jauge aussi au mode de production utilisé pour les obtenir. Ainsi, même s’il s’agit exactement de la même espèce, deux graines provenant de deux modes de production différents ne se valent pas. On distingue aujourd’hui la production conventionnelle de la production biologique. Pour la première, on utilise des engrais, pesticides et fongicides, d’où le risque d’impacts négatifs sur l’environnement et la santé. À contrario, les semences obtenues sont relativement homogènes et performantes.
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Pour la seconde, c’est-à-dire la production de semences respectant les principes de l’agriculture biologique (non-usage de produits chimiques de synthèse), on respecte davantage le vivant. De plus, les semences obtenues sont souvent plus adaptées aux conditions locales, d’où une meilleure intégration sur le long terme. Cela demande par contre davantage de formation pour répondre aux défis techniques et économiques.